Je voulais aller voir ce qu’un milliardaire s’était payé comme musée pour y loger ses acquisitions artistiques.
L’écrin est magnifique. Il en impose. Toutes voiles dehors. Franck Gehry, l’architecte, a déployé des « nuages » (comme il est écrit dans la présentation officielle) pour cacher le bâtiment du musée.
Tour de passe-passe. On admire l’extérieur, et à l’intérieur…
Tout ça pour si peu d’oeuvres exposées…
Jeu de piste dans un dédale de couloirs, d’escaliers, de recoins…
À la recherche des oeuvres…
Accrochées bien seules dans des grandes salles. Ou coincées dans un passage. Quelques tableaux gigantesques pour occuper l’espace.
On nous dit que ce n’est qu’une partie de la collection immense du propriétaire des lieux. Pour nous faire découvrir qu’un aperçu – goutte-à-goutte – de ses multiples acquisitions.
Notre milliardaire sait jouer sur la frustration. Vous n’avez rien. J’ai tout. Voilà un bout. Bavez braves gens…