Un chapitre de plus pour la série des Musées et Expositions. Après La Réunion, les musées de Paris et Barcelone consacrés à Picasso, ou le musée d’Art Contemporain dans la capitale catalane, cette fois-ci, c’est Miro au Grand Palais à Paris.
Pour ce peintre, il y a un lien ténu sans importance qui relie ma famille à Miro. C’est tout bête, mais Miro est comme un repère dans notre histoire familiale si précaire.
Alors qu’elles étaient petites, je ne sais même plus si c’était du temps de l’école maternelle ou les premières classes de l’école primaire, une des institutrices (on les appelait ainsi à cette époque, et elle se faisait appeler « maitresse » par les enfants) eut l’idée de faire rencontrer ses élèves avec les peintures de Miro. Mes filles, littéralement envoutées, entrèrent dans son monde. Elles en rapportaient des feuilles de papier Canson colorées et dessinées à la Miro. Quelques fois, on aurait pu s’y tromper, pensait le père peu fier. Évidemment, j’exagère.
Mais cet épisode me marqua. Pour comprendre Miro.
Puis plus tard, nous passâmes des vacances aux Baléares, sur l’île de Formentera dans la maison d’une amie à l’intérieur des terres. Au fond de l’impasse où nous occupions une maison, vivait la secrétaire de Miro. Je ne l’ai jamais vue. Mais l’esprit de Miro, grâce à elle, régnait sur cette impasse. On racontait que pour refaire la toiture de sa maison ou autre gros travaux, elle vendait un dessin ou une sculpture que lui avait laissées son employeur.
Donc, quand le Grand Palais a accueilli l’exposition Miro, il était impératif de s’y rendre, avec l’aînée de mes filles et son fils qui vivent à Barcelone, et de passage à paris.
Voici un nouveau chapitre de ma série Musées et Expositions, où le regard du visiteur est aussi important, si ce n’est plus, que les œuvres elles-mêmes.