Cela fait plusieurs années que je vais à Barcelone. Pour y passer un peu de temps. Je n’y suis plus un visiteur. J’y vais pour y respirer… Je suis devenu – non pas un Barcelonais -, mais un amant de cette ville. Elle est comme ma maitresse. J’ai ma régulière où je vis habituellement. ET je l’ai – Elle -pour leplasir d’y être…
Quand je dis « je vais », l’expression la plus juste serait « j’y vis », ne serait-ce que quelques jours, mais « j’y suis ». Oui, je respire cette ville, du haut de ses collines jusqu’au bord de mer. Au travers des rues.
Et les gens… Ceux qui travaillent… Ceux qui qui ne font rien, rien que de profiter de la vie… Et les musiciens…
Barcelone est une ville qui se visite la tête en l’air. Le touriste doit lever les yeux pour découvrir une autre vision de ce Barcelone qui brode avec le ciel.
Peu de villes – excepté celles qui agressent le ciel avec leurs gratte-ciel uniformes – peuvent jouer avec l’azur du ciel, avec des formes qui chatouillent leciel et des couleurs qui jouent avec les nuages…
Ras-leBol des voisins de la Sagrada contre les cars de touristes…